Dans la petite municipalité de Saint-Pierre-Baptiste où l’air est pur et les paysages époustouflants se trouve la plus grande bleuetière de la région, Les Jardins de Mona, un incontournable dans un coin de paradis.
Propriété de Mona Beaudoin et de sa fille Marylou Comeau, l’entreprise se spécialise principalement dans la culture du bleuet avec plus de 14 variétés qui y ont été implantées depuis 2003.
Le bleuet occupe en effet 75 % de la superficie cultivable des 19 acres de leur terre alors que 20 % sont consacrés à la production de trois autres petits fruits tels la framboise, le cassis et la camerise et 5 % pour quelques légumes. Aussi, l’entreprise exploite une quinzaine de ruches pour le miel.
La production annuelle de bleuets oscille autour de 20 000 livres par année et les derniers bleuets se cueillent habituellement jusqu’à la fin du mois de septembre. «Nous connaissons une très bonne saison même s’il ne s’agit pas de notre année record de 2012. Les bleuets étaient plus gros en début de saison comparativement à ceux de fin de saison qui ont souffert quelque peu de la canicule », d’expliquer Marylou. La chaleur a de plus fait mûrir le petit fruit plus rapidement cette année ce qui fera en sorte que la saison se terminera plus tôt cette année.
De la bergerie au bleuet
Née à Saint-Valère, Marylou avait 10 ans quand sa mère et son conjoint de l’époque ont acheté les bâtiments de ferme à Saint-Pierre-Baptiste en 1989 qu’ils ont exploité comme bergerie. La Bergerie La Romance a d’ailleurs compté jusqu’à 600 têtes, la moitié du cheptel étant des moutons de la race Arcott Canadien. Ils figuraient à ce moment parmi les premiers éleveurs de cette bête pur sang au Québec.
Par choix de vie personnelle, Mme Beaudoin vend le troupeau et change la vocation de la ferme pour une bleuetière avec l’arrivée d’un nouveau conjoint dans sa vie (Jean- Claude Cadorette) qui s’était déjà adonné à la plantation de bleuets pour le plaisir. « Je suis originaire de Dolbeau, au Lac-Saint-Jean. Toute jeune, j’en avais déjà ramassé. C’était donc tout naturel que je sois attirée vers la production de ce petit fruit », souligne-t-elle.
Il était également naturel que Marylou se joigne à temps plein dans l’entreprise il y a trois ans. « Depuis que je suis toute jeune que j’aime travailler à la ferme », de dire celle qui est également conductrice d’autobus scolaire. La petite bleuetière a grandi et s’est diversifiée depuis 15 ans. « Au cours des cinq premières années, nous avons planté des plants de bleuets pour en arriver à 5000. Au début, nous servions les clients sur la galerie de la maison à la bonne franquette », ajoute Marylou. En 2010 se sont ajoutés le garage et le kiosque de même qu’une chambre froide en 2013 pour les produits transformés.
Mère et fille ont une vision commune de leur entreprise...
EN SAVOIR PLUS
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Source :
Carol Isabel, le 26 septembre 2018, texte tiré de la Nouvelle agricole
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