Saint-Pierre-Baptiste ne sera désormais plus reconnu comme l’endroit parfait pour se sucrer le bec avec son Festival des sucres; elle sera également la destination des amateurs de musique avec son Rockfest, qui en était à sa toute première édition.
Avec pas moins de 75 artistes, qui ont défilé sur scène tout au long du week-end, 4 000 personnes se sont déplacées sur le site de l’érablière du curé de la municipalité, à la grande surprise de son président, Serge Nadeau, qui était à court de mots pour décrire ce qu’il a vécu depuis vendredi.
«C’est évident que les trois magnifiques journées que nous avons eues ont été le levier pour amener les visiteurs, mais tout le monde a embarqué dans la fête. Plusieurs d’entre eux ont découvert ou même redécouvert le site et ils ont tous été enchantés par ce que nous avons été capables d’offrir», a-t-il lancé.
Le Rockfest se voulait, à ses yeux, une plateforme pour les artistes de la relève de la région. Tour à tour, les groupes 3.0, Major Lee, Marmelade et Rock Station ont donc profité de cette vitrine pour démontrer l’étendue de leur talent.
Il n’y avait cependant pas que la musique pour divertir les festivaliers. Dimanche, la journée était axée davantage sur la famille. Au menu, L’École de danse Doris Charland et le cirque I Monelli ont amené un côté plus artistique dans la programmation. De plus, maquillage et structures gonflables étaient présents au grand bonheur des plus jeunes.
«Au Centre-du-Québec, la relève musicale, il y en a en masse, il suffit de leur donner une chance afin qu’ils puissent se mettre en valeur. Nous avons d’ailleurs tenté un équilibre entre la musique et l’art, car les jongleurs et les danseurs ont également leur place ici, ce qui permet d’attirer par le fait même un autre type de clientèle», a-t-il laissé entendre.
Une grosse organisation
Pour mener à bien un tel évènement, il faut une quantité énorme de bénévoles qui mettent la main à pâte pour son bon fonctionnement. Comme le comité du Festival des sucres s’occupe du Rockfest par la même occasion, Serge Nadeau a requis les services de la FADOQ, du Club Optimiste, de Partenaires 12-18, du Cercle des fermières et du Comité des Loisirs.
Par ailleurs, afin de les récompenser, tous les profits générés au cours de l’activité seront redistribués aux organismes. «Notre but n’est pas de cumuler notre argent dans les tiroirs-caisses. C’est pour cette raison que nous redonnons aux organismes qui se sont impliqués avec nous», a fait savoir le président.
Mais ce dont il est le plus fier, c’est de constater l’implication des jeunes dans le Rockfest. «Ils sont entrés au complet dans la structure et pour nous, les vieux essoufflés, nous avons réussi à nous dénicher une relève côté bénévole, puisque la plupart d’entre nous sommes extrêmement sollicités.»
Des choix déchirants à prévoir
Avec une aussi belle réponse de la part de population, la barre est haute pour l’an 2 du Rockfest. Toutefois, Serge Nadeau a assuré que l’évènement sera de retour l’an prochain, les 22, 23 et 24 août, puisqu’il avait signé une entente de trois ans avec certains partenaires financiers.
«Maintenant que la base est là, le reste va être plus facile à gérer. Bien entendu, nous avons quelques petits détails à fignoler, mais rien de trop sérieux. Ce sera plutôt du côté des artistes, car tous voudront revenir, en us de ceux qui auront entendu notre festival. Je ne peux pas engager tout le monde, alors je vais devoir prendre des décisions déchirantes», a-t-il conclu.
Source : lanouvelle.net