Des fraises... d'automne à la fraisière Talfor

Depuis le développement de variétés de fraises tardives, il y a quelques années, la Fraisière Talfor de Plessisville peut poursuivre leur prodution jusqu'au mois d'octobre.

La Fraisière Talfor située sur la route 116 à Plessisville est effectivement en pleine saison de la fraise d'automne qui assume la relève de la fraise d'été, dite conventionnelle. «Il est encore trop tôt pour dire si la production de la fraise d'automne sera aussi bonne que celle d'été, la récolte étant imputable à la température, mais nos champs sont beaux», d'expliquer la responsable des relations humaines de l'entreprise, Josée Roy.

«En moyenne, la production se poursuit jusqu'au début octobre, mais nous avions connu un record en 2013 alors que la première gelée n'était survenue que le 21 octobre. L'an dernier, la gelée est venue interrompre notre saison le 20 septembre», de mentionner Mme Roy.

La fraise, la plus populaire!

L'autocueillette demeure une belle activité familiale qu'il est possible de réaliser à la Fraisière Talfor qui offre aussi ses produits frais à son kiosque de la route 116 et dans les marchés IGA de la région.

Aussi, Fraisière Talfor a ajouté de la plus-value à sa production en aménageant une cuisine sur le site pour transformer les fruits issus de ses champs en tartes, confitures, beurres et beignets, produits également disponibles à son kiosque.

En plus de la production de fraises, s'ajoutent celles du maïs et des framboises qui se poursuivent généralement jusqu'à la mi-septembre et fin septembre. La fraise continue cependant d'occuper la plus grande superficie des 50 acres en production de l'entreprise plessisvilloise qui compte une trentaine d'employés en pleine saison en incluant la dizaine de travailleurs étrangers qui viennent lui donner un coup de main chaque année.

Depuis 2013, l'entreprise s'intéresse également aux grands tunnels, des abris non chauffés qui ressemblent à des serres et qui lui permettent de cultiver des fraises, framboises et mûres en pot. «Nous n'avons pas encore rentabilisé notre investissement, mais nous tenons à en faire l'expérimentation, car ce type de culture occupe moins d'espace, nous permet d'allonger notre saison de quelques semaines et de récolter les fruits même lorsqu'il pleut», de faire savoir Mme Roy qui invite en terminant les gens de la région à venir faire leur tour et à s'informer des journées ouvertes pour l'autocueillette (fraise, framboise).

Source : lanouvelle.net