Citadelle, coopérative de producteurs de sirop d'érable, qui a son siège social à Plessisville, a enregistré un chiffre d'affaires record de 129,4 millions $ pour son dernier exercice financier se terminant le 28 février 2016 comparativement à 113,1 millions $ pour l'exercice précédent, pour une hausse de l'ordre de 14%.
« Cette hausse est attribuable à l'augmentation du volume de sirop d'érable transformé, à une progression des ventes dans le secteur apicole, à une croissance significative du volume d'affaires dans le secteur de la canneberge ainsi qu'à la variation du taux de change», a commenté le directeur général de la coopérative, Martin Plante. « En d'autres mots, nos trois familles de produits ont contribué aux résultats commerciaux de cette année exceptionnelle », a-t-il résumé.
L'excédent net de la coopérative s'est par ailleurs chiffré à 2,6 millions $ comparativement à 2,5 millions $ l'année précédente. L'entreprise versera aussi à ses membres des ristournes 2,01 millions $ comparativement à 1,91 million $ lors de l'exercice précédent. « Il s'agit de bons montants qui sont retournés aux producteurs. Dans le secteur acéricole, par exemple, cela équivaut à 0.10 $ la livre », a mentionné pour sa part le président du conseil d'administration, Michel Labbé.
Pas de nouvelles acquisitions
Au cours de la dernière année, les investissements réalisés par Citadelle ont atteint 7 millions $. Ils concernent principalement la mise à niveau d'équipements, le renouvellement de la flotte de barils et la modernisation du système informatique.
L'entreprise a mis beaucoup d'emphase pour préparer le lancement officiel de sa nouvelle bannière Délices Érable & Cie (changement d'étiquette, refonte du site web), compléter son manuel d'exploitation pour la gestion quotidienne des boutiques et revamper son bistro-boutique du Vieux-Port de Montréal pour le rendre plus urbain, concept qui pourrait se déployer dans ses autres boutiques s'il s'avère concluant tout en le rendant plus intéressant pour de nouveaux investisseurs.
M. Plante précise d'autre part que l'usine de 3e transformation, située dans le parc industriel de la Ville de Plessisville, poursuit ses démarches, après avoir intégré la nouvelle gamme de desserts Pacini, pour aller chercher d'autres nouvelles chaînes de restauration afin d'augmenter les volumes transformés dans cette unité de production.
Du côté de l'usine de canneberges d'Aston-Jonction, les nouvelles sont bonnes alors que celle-ci sort de sa phase de démarrage. « Nous sommes satisfaits du produit (canneberges entières) et notre carnet de commandes est plein », d'expliquer le directeur général de la coopérative.
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Source : lanouvelle.net
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