Plus de 300 000 km à vélo pour un Plessisvillois

Photo tirée du Journal de Montréal

Un septuagénaire de Plessisville fait tellement de vélo chaque jour qu’il a parcouru près de 300 000 km depuis qu’il a pris sa retraite, soit l’équivalent de sept fois et demie le tour de la Terre.

Âgé de 74 ans, Aurèle Croteau se sent aussi bien qu’au premier jour de sa retraite à tel point que l’ancien directeur d’école primaire souhaite ajouter encore un bon nombre de kilomètres à son compteur. «Je voudrais faire 10 fois le tour de la Terre! C’est 400 000 km», lance-t-il en riant.

Évaluant qu’il fait au moins 16 000 km par année, M. Croteau se croise les doigts pour y parvenir. «Je dois faire encore six ans, j’aurai 80 ans. Si la santé va bien, oui, mais on ne sait pas quand ça lâche», observe-t-il.

Un moyen économique de se déplacer

Cette passion a commencé avant même qu’il prenne sa retraite. Dans les dernières années de sa carrière, il a commencé à se rendre au travail à vélo. Aujourd’hui, il part très tôt le matin, vers 7 h, et il roule jusqu’à 10 h.

Si le vélo maintient sa santé, cette passion lui fait également vivre une belle retraite à peu de frais. Sans enfants et petits-enfants, l’homme dépense donc toute son énergie en roulant.

Évaluant que chaque kilomètre parcouru lui coûte environ 0,05 $, la facture annuelle – mis à part le coût des vélos – lui revient à 800 $.

Afin de rouler convenablement à l’année, M. Croteau possède quatre vélos, un d’été, un d’hiver, un pour le printemps et l’automne, et un tandem, pour rouler avec son épouse, Pauline Marquis.

Patrouilleur

Lorsqu’il ne s’aventure pas dans les villages voisins ou les villes un peu plus lointaines, M. Croteau agit en tant que patrouilleur à la piste cyclable des Bois-Francs, à Plessisville.

Alors qu’il a déjà arpenté les pistes cyclables et les routes de Québec, de Lévis et de Sainte-Angèle-de-Laval, M. Croteau souhaite sortir de sa zone de confort afin d’ajouter les 100 000 km manquant à son objectif. «J’aimerais ça aller au lac Saint-Jean. Il paraît que la piste est bien belle autour du lac», partage-t-il.

Garder la forme

La passion du vélo a eu un impact imprévu dans la vie d’Aurèle Croteau: il a perdu 60 livres depuis qu’il a pris sa retraite. «En commençant, je pesais 240 lb. Je suis rendu à 180 lb, et ça, sans faire de régime», confie fièrement M. Croteau. Il a perdu tout ce poids en trois ans, au début des années 2000.

Tous les kilomètres roulés ont fait ralentir le processus de vieillissement, croit-il. «Je suis comme à 60 ans. J’ai autant de force et je me sens comme lorsque je venais juste de prendre ma retraite», poursuit M. Croteau.

Source : Le Journal de Montréal