Auteur d’une carrière universitaire impressionnante avec les Carabins de l’Université de Montréal, Jonathan Boissonneault-Glaou se présente aux portes de la Ligue canadienne de football (LCF) comme l’un des plus beaux espoirs de sa cuvée.
En quatre saisons, le joueur de ligne défensive, au style cérébral et infatigable, a eu le temps de récolter bon nombre d’honneurs individuels qui l’auront mis sur l’écran radar des dépisteurs de la LCF. Joueur défensif de l’année à deux reprises du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), membre de l’équipe d’étoiles défensives du RSEQ à trois reprises et une autre fois celle du Sport interuniversitaire canadien, Boissonneault-Glaou a été une véritable pierre angulaire avec les Carabins.
Ses prouesses auront notamment aidé l’Université de Montréal à soulever à deux reprises la Coupe Dunsmore. Malgré cet état de fait assez remarquable, Boissonneault-Glaou aurait bien aimé en faire encore plus. «Je dois dire qu’en posant un regard sur ce qui a été accompli, on se sent bien. Nous devons travailler tellement fort pour accomplir ça. Cependant, si on m’avait dit que j’accomplirais ça au début de ma carrière, j’aurais demandé plus. J’aurais voulu avoir la Coupe Vanier et le titre de meilleur joueur chaque année. C’est comme ça qu’on voit ça de l’intérieur, mais quand on prend du recul, on peut être fier», a fait valoir celui qui a étudié en génie mécanique.
Les rangs professionnels canadiens dans la mire
Cette fiche étoffée a donc inévitablement attiré les regards des recruteurs de la LCF qui le perçoit potentiellement comme l’un des 20 meilleurs espoirs en vue du repêchage 2018. «Avec tout ce que j’ai fait et les efforts que j’ai mis, on peut s’attendre à ça, car on veut aller le plus haut possible. Je ne crois pas que c’est une surprise pour moi, mais c’est vraiment une très grande satisfaction. Je suis reconnaissant de voir mon nom sur cette liste.»
L’athlète de 24 ans refuse toutefois de s’emballer en pensant à ce qui se présente devant. «Je n’ai pas d’attentes particulières par rapport au repêchage, car c’est hors de mon contrôle tout ça. Il reste encore des camps où je donnerai tout ce que j’ai pour démontrer ce que je suis capable de faire. Si je me mets des attentes, ça risque de ne pas arriver», a souligné Boissonneault-Glaou.
Questionné au sujet de ce qu’il pense d’une future carrière dans les rangs professionnels, l’athlète originaire de la MRC de L’Érable ne s’en cache pas : c’est un objectif qu’il veut atteindre. «C’est ce que l’on souhaite. C’est grandement agréable de voir qu’il y a une réelle chance que ça se concrétise.»
Déjà plusieurs équipes ont manifesté de l’intérêt à son endroit. Le repêchage 2018 de la LCF se déroulera le 3 mai.
Source : Matthew Vachon, lanouvelle.net