Sandra Vigneault livre un message d'espoir

Sandra Vigneault, ambassadrice Relais pour la vie MRC de L'ÉrableL’ambassadrice du Relais pour la vie de la MRC de L’Érable, Sandra Vigneault, a partagé son expérience sur le cancer lors du cinquième souper-bénéfice Dolorès Blier-Fréchette, samedi soir, à la salle Pierre-Prince de Princeville.

Lors de son discours, la Plessisvilloise a partagé avec générosité la façon dont elle a vécu son combat contre la maladie. Différentes émotions ont été ressenties entre le moment où elle a reçu son diagnostic du cancer colorectal en novembre 2016 et sa dernière opération en avril dernier.

La mère de trois enfants n’a toutefois jamais cessé de croire en ses chances de venir à bout du cancer. « Plus le temps allait, plus la fatigue s’installait. Perte d’appétit, perte de poids, mais pas trop. Je m’en sortais bien, mais il était temps que ça arrête. »

« Pourquoi moi? J’ai arrêté de me creuser la tête avec ça. Je n’aurai probablement jamais une réponse. Quelqu’un, quelque part, a décidé que j’avais à vivre ça pour que j’apprenne quelque chose. Peut-être pour que je me rende compte de toutes les forces qui sont en moi. »

Dès le départ, les médecins lui ont fait savoir que « tout était possible ». Elle était jeune, ne fumait pas et n’avait pas d’autre maladie chronique. Elle a donc suivi le plan de match recommandé, même s’il passait nécessairement par le port d’un sac. Un « choc important » pour elle.

Avec du recul, elle s’estime chanceuse d’avoir pu compter sur le soutien de ses proches tout au long de cette mésaventure. En recommençant à travailler en janvier, elle a retrouvé sa routine.

Investir dans la recherche
L’ambassadrice a également invité les membres du public à prendre soin de leur santé et à consulter un médecin en cas de doute. Mieux vaut en avoir le cœur net, juge-t-elle. Et en cas d’un diagnostic, il faut garder espoir, même si ça fait peur.

Dans son cas, ce qui lui paraissait être d’importantes crampes au ventre s’est finalement avéré être un cancer de stade quatre. Quelques années plus tôt, elle n’aurait peut-être pas pu être sauvée. Elle réalise l’importance des dons pour cette cause.

« On a besoin de ces sous-là pour faire de la recherche, pour que les gens comme moi qui avaient un stade quatre ou qui avaient une mort d’étampée dans le front il y a quelques années ne l’aient plus. Je ne suis pas encore sauvée, mais jusqu’à maintenant les résultats sont positifs. »

Pour le type de cancer dont elle a été atteinte, les chances de survie sont de 50 à 80 % au terme des cinq premières années suivant le dernier traitement. Préférant voir le verre à moitié plein, elle projette de faire un voyage à ce moment pour tourner la page sur cette histoire en famille.

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Source : Charles-Antoine Gagnon, le 11 février 2018, https://www.lanouvelle.net/