Dans les coulisses d’ORAPÉ

Journée portes ouvertes le 24 mars 2018 chez ORAPÉ

Une centaine de personnes ont profité de la deuxième édition de la journée portes ouvertes d’ORAPÉ pour découvrir son arrière-scène, samedi dernier 24 mars 2018, à Plessisville.

L’objectif de cette activité était de faire connaître la face cachée de l’organisme. Les visiteurs ont ainsi pu constater l’ampleur de son impact au sein de la communauté, explique le directeur général adjoint d’ORAPÉ, Renaud Binette.

« On aide 200 familles pour lesquelles on fait de la distribution alimentaire. On les amène aussi à devenir autonomes avec les cuisines collectives. Elles peuvent aussi venir chercher des produits ici au niveau de la transformation alimentaire. »

Actuellement, quatre groupes de 50 familles reçoivent de l’aide alimentaire à une fréquence d’une fois par mois. Selon M. Binette, il y a matière à augmenter ce nombre. Pour ce faire, le service doit être davantage connu auprès des personnes dans le besoin.

« On a une capacité d’en avoir plus que 200. Ça, c’est clair. On est capables de s’organiser de par les installations. Et s’il faut qu’on engage plus de monde, on va le faire. On a le soutien d’Emploi Québec là-dedans à différents niveaux. »

Ouvert depuis 1991, l’organisme offre ses services aux citoyens des différentes municipalités de la MRC de L’Érable, à l’exception des résidents de Princeville qui sont desservis par ORASSE.


Plus de 500 tonnes par année
Lors de leur visite d’ORAPÉ, les participants à la journée portes ouvertes ont eu l’occasion de voir comment procédait l’organisme pour récupérer les gros encombrants. Seulement 15 % du matériel se retrouve à l’enfouissement, mentionne son directeur général adjoint. « Lorsqu’on recueille les articles que les gens ne veulent plus, on a un taux de valorisation de 85 % d’à peu près 591 tonnes cette année. Les gens sont étonnés de voir que 591 tonnes, ça représente l’équivalent d’un Airbus A380 et demi. »

Il est possible d’aider l’organisme en faisant des dons, soit en argent ou en denrées alimentaires, en plus d’offrir de son temps en tant que bénévole.

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Source : Charles-Antoine Gagnon, www.lanouvelle.net, le 25 mars 2018