La troupe de théâtre L'Éveil de Plessisville souligne son 40e

La troupe de théâtre L’Éveil de Plessisville a souligné en grand son 40e anniversaire en donnant rendez-vous aux comédiens et artisans qui ont participé à la création des 42 pièces présentées au public.

Pas moins de 88 invités ont récemment participé à ces retrouvailles, au Carrefour de L’Érable de Plessisville. «La réponse a été surprenante!», lance le fondateur de la troupe, Denis Cormier.

Un souper avec orchestre était offert aux convives et plusieurs photos des pièces jouées ont été projetées durant la soirée. Une exposition montée par Johanne Saucier mettait en valeur les accessoires, les costumes et les répliques que la troupe s’est fait un honneur et un plaisir de présenter à la population pendant 40 ans. Le tout a bien sûr été épicé d’anecdotes cocasses.

«Pour l’occasion, on a sorti de sa retraite l’entraîneur et gérant général du club de ballon-balai de la pièce originale, Phil Condor, pour rappeler aux participants à la fête des souvenirs de ces quatre dernières décennies», indiquent les organisateurs.

Des passionnés

Hélène Dubuc, Manon Giguère, Denis Cormier, Pierre Bruneau et Jérôme Caron ont été les premiers à monter sur les planches pour jouer cette comédie. Pas moins de 808 spectateurs avaient alors payé 3 $ pour voir la pièce.

«Ce fut un succès pour l’époque», se rappellent les pionniers. «L’ouvre-boîte» de Victor Lanoux, «Doux hommes et femmes en colère» de Reginald Rose, «Les dix petits nègres» d’Agatha Christie, «Le bourgeois gentilhomme» de Molière, «Bousille et les justes» de Gratien Gélinas, «Le temps d’une vie» de Roland Lepage et plusieurs autres pièces ont été présentées.

L’invitée Jeanne D’arc Laliberté se souvient de la tournée où la pièce «Tournebire et le malin frigo» a été jouée dans plusieurs villages et écoles de la région. «C’est une des rares pièces pour enfants. Ce sont de merveilleux souvenirs. On a eu tellement de plaisir!», partage celle qui personnifiait le «malin frigo».

Cette pièce marquait les débuts de la troupe, avant même qu’elle porte le nom «L’Éveil». «Les enfants avaient des éclairs dans les yeux», se rappelle Michel Pépin.

Line Roy et Florence Labrie faisaient partie de la pièce «Citrouille», qui a été présentée en 1979 et qui, selon elles, serait toujours d’actualité. «C’était la revanche des femmes contre les machos. C’était porteur d’un message clair», plaident-elles. Mme Labrie a d’ailleurs conservé le costume «Playboy bunny» rose satin et ses oreilles de lapin.

L’idée de cette fête vient de Richard Gosselin qui a été secondé par Claude Laflamme, André Bourque, Denis Cormier et François Roberge.

Pour lui, c’était le moment ou jamais d’organiser les retrouvailles, pendant que la majorité des artisans ont encore la santé.

«Il y en a que ça fait 25 ans qu’on n’a pas vu», souligne-t-il. La troupe de théâtre L’Éveil invite la population à sa prochaine production «Assassins associés» de Robert Thomas, les 29 et 30 novembre ainsi que les 6 et 7 décembre, à l’auditorium de la polyvalente La Samare de Plessisville.

«C’est l’histoire de quatre hommes déterminés à éliminer quatre femmes parce que ces messieurs trouvent ces dames un peu trop «castrantes», encombrantes ou rebelles», préviennent les membres de la troupe.

Source : lanouvelle.net