Embauchée à titre d’adjointe administratrice en août dernier, Julie Bouchard agira également à titre de travailleuse de milieu auprès des personnes vulnérables de la Municipalité de Notre-Dame-de-Lourdes dans L'Érable à compter du mois de janvier 2020.
La nouvelle ressource sera disponible un jour/semaine et son rôle consistera à offrir un service de proximité auprès des personnes qui vivent en situation d’isolement.
« Elle deviendra l’ange gardien de nos gens dans le besoin à Notre-Dame-de-Lourdes », explique le maire Jocelyn Bédard précisant que cette initiative s’inscrit dans le sens de la politique familiale de la Municipalité.
« Nous avons déjà posé certaines actions pour aider nos personnes âgées, qu’il s’agisse de la réfection de nos trottoirs il y a quelques années. Mais, on voulait aller plus loin, pas juste couler du ciment, car nous nous sommes rendu compte que les gens ne savent pas toujours quoi faire pour obtenir de l’aide. Nous croyons que la présence d’une travailleuse de milieu permettra aux personnes qui vivent seules de demeurer plus longtemps dans leur maison et chez elles à Notre-Dame-de-Lourdes », ajoute M. Bédard.
Comme l’explique elle-même Mme Bouchard, l’objectif par la mise sur pied de ce nouveau service à Lourdes n’est pas de dédoubler les services sociaux et communautaires déjà offerts sur le territoire de la MRC de L’Érable, bien au contraire.
« Je viens d’abord agir en complément à ce qui existe alors que je vais aider les gens à obtenir les services dont ils ont besoin, que ce soit pour le transport ou la préparation de repas entre autres. Je profiterai aussi de ma présence pour leur apporter de l’aide ponctuelle comme les accompagner pour aller payer leur compte de taxes par exemple. Chaque cas peut être différent. Il suffit de demeurer à l’écoute de leurs besoins », mentionne-t-elle.
Pour Mme Bouchard, sa seule présence aura également comme effet, croit-elle, de rassurer et sécuriser les familles qui vivent à l’extérieur et qui s’inquiètent pour la qualité de vie de leur proche. Elle estime entre 20 et 25 personnes qui pourront profiter du service.
La mise en service du projet-pilote, prévu sur deux ans, est conditionnelle à l’acceptation d’une demande de subvention gouvernementale déposée par la Municipalité qui lui permettra de défrayer 80 % des 15 000 $ nécessaires pour défrayer le salaire de la ressource.
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Source : Carol Isabel, le 24 septembre 2019, www.lanouvelle.net
