Le monoxyde de carbone, un tueur fantôme

Chanceux d’être toujours en vie, Mario Pellerin et sa conjointe Édith Laroche ont tenu à raconter leur mésaventure pour sensibiliser les citoyens à l’importance de se prémunir d’un détecteur de monoxyde de carbone dans leur résidence.

Le mercredi 4 décembre 2019, le couple se réveille le matin avec des maux de tête et des étourdissements. Mario appelle le 911 après une chute de sa conjointe au sol. Il s’écrase à son tour après s’être rendu déverrouiller la porte et allumer la lumière pour faciliter l’entrée des ambulanciers.

Édith et Mario avaient repris leurs esprits à l’arrivée des secours quelques minutes plus tard. Ils seront transportés par ambulance à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska et placés sous oxygène pendant six heures avant de pouvoir obtenir leur congé de l’hôpital. C’est un taux de 19,7 de COHb (carboxyhémoglobine) dans le sang pour Édith et un taux de 21,9 pour Mario qui ont été enregistrés à leur dossier alors que c’est le coma pour un taux de 50 et la mort pour un taux de 66.

Les pompiers du Service de sécurité incendie régional de L’Érable (SSIRÉ), qui sont également intervenus sur les lieux, ont confirmé sur place un taux de 400 ppm (part par million) de monoxyde de carbone dans l’air ambiant provoqué par un bris de la trappe extérieure située à la base de la cheminée.

« M. Pellerin a eu le bon réflexe d’appeler le 911. Le monoxyde de carbone est un tueur fantôme. Ils auraient pu être en danger de mort après une exposition de plus de trois heures à ce niveau (400 ppm) », a fait savoir le préventionniste du SSIRÉ, Jean-Marc Boucher.


Pour lire l'article complet : Un couple intoxiqué au monoxyde de carbone se raconte

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Source : Texte tiré de l'article de Carol Isabel « Un couple intoxiqué au monoxyde de carbone se raconte », le 18 décembre 2019.