La fierté de transmettre sa passion pour l'agriculture

Ferme GO Fortier, Guillaume et Olivier Fortier
Saint-Pierre-Baptiste, le 6 avril 2021.
Lorsque Bruno Fortier a choisi de nommer son entreprise GO Fortier, en l’honneur de ses jumeaux de 12 ans, Guillaume et Olivier, il était convaincu que la passion de ses fils pour l’agriculture leur permettrait un jour de former une belle équipe à la tête de la ferme laitière située à Saint-Pierre-Baptiste.
Et il avait vu juste!

« C’était écrit dans le ciel qu’ils prendraient la relève », lance Bruno Fortier. Au moment où la famille Fortier a décidé de diviser la ferme en deux entreprises distinctes, en 1999, pour permettre à Bruno et à ses frères de s’épanouir en agriculture, le père de famille n’a pas hésité à mettre ses fils de l’avant.

« Guillaume et Olivier ont toujours aimé l’agriculture, explique Bruno. Au moment de choisir le préfixe de la ferme, je me disais qu’elle allait être pour mes gars. J’aime regarder vers l’avant et prévoir pour l’avenir. Je n’ai jamais douté du fait que j’aurais deux relèves. Ils étaient toujours ensemble. Je n’ai jamais eu à les forcer. C’était clair dans leur tête [qu’ils assureraient la relève]. »

Complicité
Guillaume et Olivier ont su se compléter à merveille. Le premier s’occupe davantage de la gestion du troupeau, tandis que le second est particulièrement habile en ce qui a trait à la mécanique agricole. Les jumeaux, aujourd’hui âgés de 34 ans, ont terminé des études en gestion et exploitation d’entreprises agricoles, à l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de Saint-Hyacinthe. Peu de temps après, ils obtenaient des parts de l’entreprise, en 2009. « Pour nous, l’agriculture, c’est une passion et un mode de vie, souligne Olivier. On apprécie la diversité du travail. Chaque saison a ses défis et ce n’est jamais la même chose. Notre métier nous permet d’être proches de nos familles. »

« Au moment de faire les foins, j’ai l’impression d’être en vacances, renchérit Guillaume avec le sourire. On est bien dans le tracteur! »

Olivier est père de trois enfants, tandis que son éternel complice en a deux. Tout porte à croire qu’une sixième génération d’agriculteurs chez les Fortier se joindra au duo dans quelques années.

Bruno est fier de voir sa passion se transmettre. « Je me dis que je ne travaille pas pour rien, convient-il. Je travaille pour la génération suivante. Même si je ne pars pas avec une grosse somme d’argent dans quelques années, cela ne me dérangera pas. Je n’en aurai pas besoin pour être heureux. »

                                                                         – 30 –

Source : Frédéric Marcoux, La Terre de chez nous, 22 mars 2021
Pour lire l'article complet : C’était écrit dans le ciel!