Technofil de Laurierville change de mains

Technofil - couturière

Établie depuis 1978 à Laurierville, l’entreprise Technofil passe dans le giron d’INNOTEX de Richmond, considérée comme chef de file dans le développement et la confection d’équipements de protection pour pompiers et premiers répondants.

Pour le propriétaire de Technofil, Alain Bergeron, la vente de son entreprise au groupe INNOTEX tombe pile. « D’une part, INNOTEX se cherchait du personnel et, d’autre part, je voulais m’assurer d’avoir une continuité pour l’entreprise à Laurierville et que les employés soient bien traités. Je crois que c’est le mariage parfait. »

Il estime que le temps était venu de passer le flambeau et de se réserver du temps pour lui, car il avoue que gérer tout le business et le personnel lui demandait une somme considérable de travail.

M. Bergeron demeurera au sein de Technofil pour la prochaine année et sera là pour assurer la transition alors que l’entreprise remplacera graduellement la production de pantalons d’uniforme pour l’un des produits phare d’INNOTEX.

D’ailleurs, les deux entreprises ont déjà travaillé en partenariat pour la confection de blouses médicales en raison de la pénurie causée par la COVID-19.

Alain Bergeron  Claude Barbeau 

INNOTEX est à la recherche des travailleurs à la fois expérimentés et qualifiés ce qu’offre l’entreprise lauriervilloise. « L’idée est de transformer l’usine avec eux. Nous allons refaire l’aménagement avec les bons équipements. Ensuite, on va former chacun des employés pour fabriquer les vêtements d’INNOTEX », mentionne Claude Barbeau, directeur général qui explique qu’il s’agit d’un domaine spécialisé comportant des normes élevées à respecter.

INNOTEX
Dans les dernières années, la demande pour les équipements de protection individuelle a explosé. Le directeur général explique que depuis cinq ans, les ventes de l’entreprise ont connu une hausse de 15 % chaque année et il considère être bien positionné pour poursuivre leur essor en Amérique du Nord. « L’acquisition de Technofil s’inscrit à point dans notre plan de croissance », indique M. Barbeau.

Les vêtements Innotex protègent les pompiers et les premiers répondants de centaines de services d’incendie, dont certains des plus importants en Amérique du Nord, ainsi que les équipes de monteurs de ligne d’Hydro-Québec.

À la fois légers, durables et confortables, ces produits sont le fruit d’une expérience sans pareil dans le domaine du vêtement technique, s’échelonnant sur plusieurs décennies. INNOTEX a réussi à allier son expertise en sports extrêmes et en matériaux ignifuges pour fabriquer des équipements de protection aux performances exceptionnelles.

« Depuis 2018, nous avons investi plus de 2 millions $ dans la modernisation de nos installations et de nos équipements ainsi que dans nos activités de recherche et développement afin d’offrir à nos clients des produits toujours plus performants et innovateurs. Nous avons mis en place un programme d’amélioration continue selon les principes de fabrication allégée ou à valeur ajoutée (LEAN) dans toutes nos unités de fabrication afin d’accroître notre productivité et notre efficacité », précise M. Barbeau.

INNOTEX compte aujourd’hui 250 employés répartis à travers ses quatre usines, dont trois au Québec (Richmond, Warwick et Laurierville) et une à Ohatchee en Alabama, aux États-Unis.

« TechniTextile Québec se réjouit de cette annonce porteuse pour le secteur et pour l’économie québécoise. L’expertise unique d’Innotex lui permet d’imaginer et de fabriquer des produits de protection de haute fiabilité, reconnus pour leur durabilité et leur performance remarquables », indique Dany Charest, directeur général de TechniTextile Québec, le Créneau d’excellence Matériaux textiles techniques.

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Source : Maryse de Billy
Information tirée d’un texte publié sur lanouvelle.net, 11 mai 2021 et des articles de Lilia Gaulin, 13 mai 2021, et de Carol Isabel, 13 mai 2021
Vignettes : Alain Bergeron était le propriétaire de Technofil depuis 2007. (Photo : www.lanouvelle.net – Archives). Le directeur général d'INNOTEX, Claude Barbeau (Photo : Lilia Gaulin,)