Désincarcération : le SSIRÉ ajoute un nouveau service à son offre

Éric Boucher

Le Service de sécurité incendie régional de L’Érable (SSIRÉ) ajoutera une nouvelle corde à son arc : le service de désincarcération. Actuellement, ce sont les pompiers de la Ville de Plessisville qui interviennent en désincarcération sur le territoire du SSIRÉ.

Ce projet fait l’objet de discussions depuis quelque temps déjà. « On en parle depuis 2018. Maintenant, cela deviendra réalité. Les maires de la MRC de L’Érable ont donné leur aval au projet », indique le directeur du SSIRÉ, Éric Boucher. La création d’une équipe multicaserne permettra de fournir le service. « Le projet vise à augmenter l’efficacité et la rapidité d’intervention », précise l’officier.

Bien que ce projet s’échelonne sur quatre ans, Éric Boucher estime que le SSIRÉ devrait commencer à dispenser le service en novembre prochain. Deux pompiers dans chacune des casernes seront formés en désincarcération en plus des quatre membres du SSIRÉ qui le sont déjà.

Le Conseil de la MRC de L’Érable a autorisé une dépense de quelque 50 000 $ afin notamment d’acquérir le matériel de désincarcération nécessaire. « Le matériel se trouvera à bord d’un véhicule, une camionnette, servant au transport des troupes. Un véhicule beaucoup plus rapide qu’un camion autopompe », souligne le directeur du SSIRÉ. L’équipement prendra place dans la caserne 45 située dans la Paroisse de Plessisville.

Une fois le service bien implanté, le SSIRÉ, qui intervient en milieu rural, compte bien pousser plus loin l’aventure et se spécialiser en matière de désincarcération hors route et en milieu agricole. Le SSIRÉ possède déjà l’équipement pour le sauvetage hors route, notamment un véhicule tout terrain Argo.

Le service de désincarcération répond à un besoin, assure Éric Boucher, comme en font foi les statistiques. On dénombre 161 interventions en désincarcération au cours des 13 dernières années sur le territoire de la MRC de L’Érable, ce qui signifie, en moyenne, 12 appels annuellement.

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Source : Texte de Claude Thibodeau, lanouvelle.net, 26 mai 2021