Par mary claude savoie
Le billet du jour est tout simple. Il est simple, mais j’ai choisi de vous en parler parce que ce fut pour moi un sujet réconfortant.
En juin, j’ai participé à une formation qui s’adressait spécifiquement au secteur agricole et qui portait sur la planification (l’Agro-Midi était organisé par le CLD de L’Érable et la formatrice, Julie Comtois du Groupe conseils MCG, était excellente). Bien que je ne sois pas associée au secteur agricole en particulier, ce moment a été — comme c’est souvent le cas lors des formations auxquelles j’assiste — tellement enrichissant, voire même rassurant.
Les fondements des trucs et conseils présentés dans cette formation pouvaient, tout compte fait, s’appliquer à tout un chacun, peu importe le secteur d’activité. Même si cette formation de deux heures a eu lieu il y a près de deux mois, voici un élément que j’applique depuis :
Demain, ma journée va ressembler à quoi?
En terminant chaque journée, je prends maintenant 5-10 minutes avant de sortir du bureau pour répondre à la question suivante : demain, ma journée va ressembler à quoi?
Cela fait en sorte qu’à mon arrivée le lendemain matin, je ne me sens pas désorganisée, je saute dans l’action. Je m’attaque aux urgences et aux priorités. Je vous dirais que le lundi matin, ça me rend un immense service puisque je me sens tout de suite efficace.
S’accorder du temps pour planifier n’est pas une perte de temps, bien au contraire, cela permet d’utiliser efficacement son temps. La planification doit s’intégrer à nos tâches quotidiennes, ça doit faire partie de nous. Les risques de ne pas planifier sont encore plus grands. Surtout, il faut faire la distinction entre priorités et urgence.
J’ai également retenu que planifier, ça peut être simplement de communiquer aux autres ses attentes, expliquer une méthode de travail, s’entendre sur un lieu de rangement (pour un outil en particulier), prévoir une marge de manœuvre.
Cette formation m’a permis de réaliser que la planification peut nous permettre de transformer nos idées, nos projets en actions.
La formatrice, Julie Comtois, a dit une phrase clé qui m’est restée dans la tête et que je vous partage : un objectif sans date n’est pas un véritable objectif, il s’agit d’un rêve. Ce qui peut expliquer pourquoi de nombreux projets ne se réalisent jamais...
Je vous souhaite donc du temps pour planifier, ça évite de la fatigue, voire l’insomnie, et l’anxiété causée par cette constante impression de manque de temps!
*Merci à ma collègue Nathalie Bilodeau qui a collaboré à la rédaction de ce billet de blogue.