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Anne-Sara Cayer, une karatéka de Lyster disciplinée et déterminée

Radio-Canada

Les honneurs affluent pour la jeune karatéka Anne-Sara Cayer de Lyster, dans le Centre-du-Québec. Après avoir raflé l'or dans sa catégorie lors de deux championnats mondiaux, elle ne vise rien de moins que la première marche du podium à l'Irish Open, en 2016. Rencontre avec une athlète déterminée.

Un reportage de Jean-François DumasTwitterCourriel

Anne-Sara Cayer s'entraîne depuis dix ans et ses efforts ont porté ses fruits. En 2014, alors âgée de 15 ans, elle a gagné l'or aux Jeux mondiaux de karaté en Irlande, puis a obtenu le même résultat lors des Jeux mondiaux 2015, aux États-Unis.

Aujourd'hui, elle est devenue la meilleure au monde dans sa catégorie, un titre qu'elle accepte avec humilité.

« Ce sont plus les autres qui en parlent, qui disent qu'ils sont fiers de moi. Quand ils me posent des questions, je réponds, mais je ne me vante pas, je ne m'enfle pas la tête avec ça », mentionne-t-elle.

Sa recette est simple, selon elle : discipline et détermination. Elle avoue faire plusieurs sacrifices, et mettre la plupart du temps sa vie sociale entre parenthèses.

Une autre fierté : son dévouement communautaire

Gilles Cayer, père d'Anne-Sara Cayer

Gilles Cayer, père d'Anne-Sarah Cayer

Photo : ICI Radio-Canada

Son père, Gilles Cayer, se dit très fier des résultats de sa fille. Il l'accompagne à toutes ses compétitions et est heureux que sa fille ait découvert une véritable passion. Une chance qu'il souhaite à tous les jeunes.

Que ce soit dans le sport, comme Anne-Sara, ou dans la culture, il faut les aider à la trouver [cette passion] et les encourager et accompagner. Pour moi, c'est la plus belle façon de les éloigner des différents méfaits qui peuvent se présenter à l'adolescence.

Une citation de Gilles Cayer, père d'Anne-Sara

Si elle rêve d'une carrière de diététicienne ou de physiothérapeute, Anne-Sara veut aussi transmettre sa passion. Pour se faire, elle a fondé une école de karaté, en collaboration avec son entraîneur.

« J'ai démarré mon école satellite avec lui. J'ai commencé sans rien, j'étais seule. La première année, j'ai eu 11 élèves. Là, j'en ai 18 et je vise encore plus l'an prochain », mentionne-t-elle avec fierté.

Entretemps, elle poursuit son entraînement pour décrocher l'or à l'Irish Open, la plus grosse compétition au monde de karaté. Si la discipline perce finalement aux Olympiques, nul doute que ce sera son prochain défi.

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