Collecte de sang : La Samare vise 1000 donneurs

S’il faut en croire son instigateur, la prochaine collecte de sang de la polyvalente La Samare de Plessisville atteindra de nouveaux sommets. Déjà 600 personnes avaient été recrutées par les élèves en prévision de l’événement prévu le 30 avril prochain entre 9 h 30 et 20 h 30.

«En plein dans le 1000 à la Samare» est le thème de cette 8e édition et sert en même temps d’objectif à atteindre. François Gagnon avait d’ailleurs convié les troupes pour un grand rassemblement jeudi dans un auditorium plein à craquer afin d’entamer le dernier blitz de recrutement.

«L’an passé, nous avons eu 984 donneurs. Il suffit d’aller en chercher 16 de plus pour atteindre notre objectif. Nous sommes capables de le faire», a expliqué M. Gagnon. «Si chacun de nos 800 élèves recrute un seul donneur, le reste de la population saura combler la différence», croit-il.

M. Gagnon se réjouit également que la collecte de sang de la poly soit en nomination pour l’obtention d’une reconnaissance internationale à Dallas, en mai prochain. «Ce prix sera certainement à notre portée si nous atteignons le cap des 1000 donneurs», a-t-il fièrement ajouté précisant que cela viendrait officialiser que la collecte de la poly est la plus importante des écoles secondaires du monde entier. «Et c’est dans un petit milieu comme le nôtre que ça se passe.»

Président d’honneur
Pour assurer la présidence d’honneur, M. Gagnon a fait appel à un ancien de La Samare qui ne l’a pas eu facile au cours de sa vie. Serge-André Tardif, 30 ans, maintenant infirmier au bloc opératoire à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, a eu besoin de quelque 500 transfusions de sang à cause de la maladie.

«Tout ce qui touche les dons de sang ou les dons d’organe vient me chercher. Sans les dons de sang, je ne serais plus en vie», laisse entendre celui qui a eu un cancer (tumeur desmoplastique à petites cellules rondes dans l’abdomen) en 2000 et qui a dû subir de la dialyse nocturne à la maison à compter de 2005 en plus de trois greffes de moelle osseuse jusqu’à ce qu’il ne reçoive une greffe de rein, un don de sa mère, en 2015. «Depuis ce temps, je n’ai plus de dialyse et je vis ma vie normalement», de rajouter celui qui est le premier greffé d’un rein après avoir reçu une greffe de moelle osseuse.

«J’aimerais bien qu’on batte le record de l’an dernier et que l’on atteigne l’objectif de cette année», a-t-il fait savoir en invitant les gens à faire un don de sang et à donner la vie en même temps.

De son côté, Patrice Cantin d’Héma-Québec avoue qu’il n’a jamais senti ni vécu un tel enthousiasme et d’énergie en 19 ans de carrière. «Vous savez, a-t-il dit aux jeunes, que l’impact de votre collecte permettra à 4000 patients du Québec d’être traités.»

Il a conclu en félicitant M. Gagnon et la polyvalente La Samare de sensibiliser les jeunes du secondaire à l’importance de don de sang par l’organisation de cette grande collecte.

Source : Carol Isabel, lanouvelle.net