Érable-Récolte : le projet est lancé!

Érable-récolte

L’association de ORAPÉ (Organisme de récupération anti-pauvreté de L’Érable) avec Artha-Récolte qui s’est conclue par la création de Érable-Récolte est bénéfique pour l’ensemble des intervenants de ce projet. La mission : sauver les fonds des champs pour notamment partager les produits alimentaires récoltés entre producteurs, bénévoles-cueilleurs et des organismes d’aide alimentaire comme ORAPÉ.

Le projet est lancé et ORAPÉ invite les bénévoles, désireux de s’inscrire comme cueilleurs, de même que les producteurs, pour devenir donateurs, à le faire sur le site Web www.artharecolte.com. Le site Web est d’ailleurs une source d’information complète et on y présente en détail la mission et les objectifs visés par cette initiative qui s’étend maintenant sur les deux MRC voisines, Arthabaska et L’Érable.

La directrice générale d’ORAPÉ, Valérie Bédard, est heureuse de cette affiliation avec Artha-Récolte. « En plus de diminuer les pertes de production dans les champs, on pourra soutenir des familles dans le besoin. Ce projet sera aussi créateur d’emploi puisqu’une nouvelle ressource se joindra à l’équipe d’ORAPÉ dans le but de coordonner le travail nécessaire à la récolte et au traitement des aliments entrants, soit en transformation ou encore en distribution. »

Artha-Récolte poursuit sa progression et après quatre années d’opération, les données sont en hausse. En 2023, 135 activités de récolte se sont tenues mobilisant une centaine de bénévoles tout en permettant de sauver et de partager plus d’une vingtaine de tonnes de fruits et légumes provenant d’une trentaine de donateurs.

« C’est avec beaucoup de joie et d’enthousiasme que nous élargissons nos activités sur le territoire de L’Érable. Nous pourrons aider de nouveaux maraîchers, récupérer et donner des fruits et légumes à davantage de bénévoles et d’organismes, dont ORAPÉ », a fait valoir Angèle Martin-Rivard, gestionnaire du projet

« Pour nous, le projet nous permet tout d’abord d’éviter le gaspillage alimentaire. Cela vient nous aider à la ferme parce que, réalistement, on bénéficie d’une main-d’œuvre gratuite, ce qui nous donne l’opportunité de faire beaucoup de travail en peu de temps. Cela est précieux pour nous », d’indiquer Mario van Telgen, producteur à la Ferme des Sabots Fleuris de Laurierville.

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Source : Texte publié sur lanouvelle.net, 25 avril 204
Vignette : Une première récolte a déjà eu lieu du côté de Laurierville à la Ferme des Sabots Fleuris (Photo gracieuseté).