Finalement, après deux années d’attente et d’espérance, Maude Boissonneault de Lyster a reçu un nouveau cœur. C’est le 27 août 2024, quelques heures après avoir reçu l’appel tant attendu (la veille vers 13 h 45), que la jeune femme de 20 ans a subi l’intervention espérée : une transplantation cardiaque.
Souffrant de cardiomyopathie hypertrophique, une maladie congénitale qui affecte principalement son cœur, l’état de santé de Maude s’était détérioré depuis les deux dernières années. S’essoufflant et se fatiguant rapidement, elle ne pouvait ni travailler ni aller à l’école. Son seul espoir était cette importante chirurgie. Maude a eu des hauts et des bas si bien que lorsque le téléphone a sonné, elle n’y croyait presque pas, comme en témoigne sa mère Mélanie Gosselin.
C’est du côté de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) que la chirurgie a été effectuée. « La greffe a bien été. Maude a reçu un beau cœur en santé, compatible » mentionne sa mère. Cette dernière a expliqué que lorsque le téléphone a sonné, Maude est demeurée très calme. « J’étais plus énervée qu’elle », a-t-elle confié. Toute la famille (sa mère, son père Dave et sa sœur Laurie) s’est rendue avec elle à l’hôpital pour l’accompagner.
Maude est entrée en salle d’opération à 3 h et est ressortie vers 9 h pour les soins intensifs, avec son nouveau cœur. À son réveil, elle a simplement dit : « Maman, ça a marché ». Elle se rétablit et récupère très rapidement (grâce à son jeune âge) de cette importante chirurgie qui, elle l’espère, lui permettra de réaliser son souhait le plus cher : avoir la vie normale d’une fille de 20 ans, comme l’a mentionné Mélanie. Elle tient à souligner l’excellent travail de tout le personnel de l’IUCPQ à qui elle lève son chapeau.
Bien entendu, son nouveau cœur doit s’adapter et même si Maude va bien, elle devra prendre le temps de se remettre complètement. De retour à la maison, elle devra réaliser plusieurs examens au cours des prochains mois pour s’assurer que tout va bien.
C’est quand même la fin d’une longue attente, de stress et de bien des inquiétudes pour toute la famille qui l’accompagne dans cette étape importante de sa vie. « Elle a juste hâte de passer à autre chose », a soulevé Mélanie.
Cela pourrait arriver aussitôt que l’automne prochain, moment où Maude espère entrer finalement à l’université en droit. Elle avait bien commencé le cégep, mais avait dû mettre le tout sur pause en raison de son état de santé.
Don d’organes
Le 30 août 2023, alors que la jeune femme était en attente de greffe depuis un an, la famille avait lancé un cri du cœur afin de sensibiliser au don d’organes. « Ça fait toute la différence », souligne Mélanie. Pour sa fille, ce cadeau lui permettra tout simplement de vivre.
Mélanie Gosselin rappelle qu’en plus de la signature de la carte de don d’organes, il est important que les gens en parlent à leurs proches qui doivent donner leur accord au moment du décès.
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Source : Information provenant d’un texte de Manon Toupin, lanouvelle.net, 11 septembre 2024
Vignette : En avant-plan : sa sœur Laurie, son père Dave, Maude, et sa mère Mélanie (photo : gracieuseté)