Pour une 7e année, la Société d’histoire de Plessisville présente cinq nouveaux reportages qui ont été réalisés, en 2024, auprès de familles et d’aînés inspirants dans le cadre du projet « Mémoire vivante ». Ces entrevues donnent la parole à des pionniers de Plessisville, témoins actifs de l’évolution de la ville au fil des décennies.
« Ce sont les aînés eux-mêmes ou des membres d’une famille qui viennent se raconter par le biais de notre projet. Ils méritent bien cet espace dans notre page d’histoire de Plessisville », a lancé la présidente de la Société d’histoire de Plessisville, Marie-Josée Dubois.
Linda Henry et Sylvie Paris (Royaume de la patate), Raymonde et Yves Brassard (pour les ancêtres Brassard), Normand Bourque (pour les ancêtres Bourque), Bernard Boutin (Boutin Express) et Gérard Brochu (vendeur automobile) sont ceux et celles qui ont généreusement accepté cette année d’immortaliser leurs souvenirs devant la caméra. « À travers leurs anecdotes et leur vécu, c’est tout le développement de Plessisville et de la région de L’Érable qui est raconté », d’indiquer Mme Dubois. « Vos histoires sont tellement riches que bien des gens, qui vous connaissent, vont en apprendre encore davantage en visionnant ces reportages. »
Le conseil d’administration de la Société d’histoire s’est dit très honoré que ce groupe de personnes de qualité ait accepté de venir raconter leur histoire et leur parcours de vie. « On dit souvent qu’il faut manger nos croûtes pour gravir les échelons. Sachez que vous faites tous honneur à cette expression, même si quelques fois les croûtes étaient peut-être un peu sec ou qu’il fallait les avaler vite », a poursuivi Mme Dubois rappelant que chacun d’entre eux avait commencé dès leur jeune âge à s’impliquer dans leur municipalité avec toute leur détermination et n’ayant pas peur des défis.
Des personnalités inspirantes
Le maire Pierre Fortier a remercié ces personnalités inspirantes qui ont participé au projet. « Redécouvrir Plessisville à travers votre regard est un grand privilège. Merci de nous avoir fait cadeau de vos souvenirs et de nous faire réaliser à quel point les Plessisvillois partagent une belle histoire. C’est un extraordinaire voyage dans le temps que vous nous permettez de faire. C’est important de connaître son passé, si on veut savoir où on s’en va afin d’assurer la pérennité de notre grande communauté. »
M. Fortier dit avoir visionné toutes les capsules réalisées jusqu’à maintenant. « Il y en a que j’ai même regardées deux fois », a-t-il indiqué. Les nouvelles capsules portent à 29 le nombre de reportages qui ont été réalisés jusqu’à maintenant par la Société d’histoire dans ce projet. M. Fortier a salué le travail des bénévoles à l’œuvre à la Société d’histoire de Plessisville et invite les Plessisvillois à explorer leur passé en visitant les locaux de l’organisme sur ses heures d’ouverture les mardis après-midi de 13 h 30 à 16 h.
La population peut visionner les cinq nouveaux reportages « Mémoire vivante » sur la chaîne YouTube de la Télévision communautaire de L’Érable. On y retrouve trois capsules de 30 minutes et exceptionnellement deux autres d’une heure chacune. Il est également possible de les retrouver sur la page Facebook de la Société d’histoire de Plessisville et sur le site Internet de la TVCÉ.
« Je rappelle que le projet « Mémoire vivante » a été mis sur pied en 2018 et a comme objectif de faire ressortir toute la richesse léguée par nos aînés. Le but est d’aller à la rencontre de bâtisseurs, de faire appel à leur mémoire et à leur capacité de relater leur histoire, leur vécu, leurs souvenirs, mais surtout donner la chance à leurs descendants de voir et d’entendre que la vie de leurs ancêtres a été plus ardue et bien différente de notre vie d’aujourd’hui », a ajouté Mme Dubois.
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Source : Information tirée d’un texte de Carol Isabel, lanouvelle.net, 13 novembre 204
Vignette : Marie-Josée Dubois (présidente du conseil d’administration de la Société d’histoire de Plessisville), Bernard Boutin, Raymonde Brassard, Normand Bourque, Gérard Brochu, Sylvie Paris et Bélinda Drolet (pour Linda Henry) et le maire de Plessisville, Pierre Fortier. (Photo www.lanouvelle.net)