Cloé Tardif est une jeune Plessisvilloise qui excelle dans une discipline bien particulière : la prise de veau au lasso pour dames (breakaway). Après plusieurs compétitions, la jeune cavalière a obtenu, en 2025, son laissez-passer pour le Festival western de Saint-Tite, un moment dont elle rêvait depuis son enfance.
C’est devant les grandes estrades bondées que la jeune femme de 21 ans s’est élancée pour cette première performance significative. Elle a attrapé le veau en 3,5 secondes, toutefois, elle a brisé la barrière trop rapidement. On lui a ainsi imposé une pénalité de dix secondes. « Je suis vraiment satisfaite de mon temps quand même. Mon objectif à Saint-Tite, c’était plus d’attraper le veau, alors j’ai réussi ça. C’était mon but premier. Avant de performer, je me sentais assez bien, je n’étais pas stressée, mais plus excitée. Je me sentais réconfortée par les gens autour de moi, de discuter et tout. C’était une magnifique expérience, c’était mon rêve de petite fille qui s’est réalisé ce jour-là », a-t-elle exprimé, des étoiles dans les yeux.
Cloé Tardif estime que c’est grâce à sa persévérance et à toutes les heures passées avec Tim (sa monture) pour s’entraîner, combinées à une passion infatigable, que son rêve s’est concrétisé. « Je dirais que l’important, c’est de ne pas se décourager et d’être persévérant, parce que le « roping », c’est assez difficile. J’ai commencé en faisant des temps de 4,6 ou 4,7, je ne pensais pas de me rendre à 3,5 en un an. Il faut prendre le temps de pratiquer et c’est important aussi d’être bien dirigé. Ma coach Cinthia Pépin m’accompagne vraiment de A à Z. Il faut être ouvert d’esprit et prendre les commentaires ».
La jeune femme a adoré son expérience au mythique rodéo de Saint-Tite. Elle mentionne l’ambiance et l’émotion qui distinguent ce grand événement des autres. « C’est sûr que Saint-Tite, c’est un peu le gros objectif de plusieurs personnes. Ce serait super d’y retourner. Je vais faire plus de wildtime l’an prochain. Ce serait mon but. J’ai des commanditaires qui m’aident beaucoup. J’aimerais en faire plus que cette année c’est sûr. J’ai déjà hâte de repartir avec Tim », a-t-elle dit.
Les chevaux, une passion
Dans la vie de tous les jours, Cloé Tardif travaille comme aide à la classe, à la suite de ses études en techniques d’éducation spécialisée.
Le monde western la passionne depuis son enfance. « Mon père a toujours eu des chevaux. Moi et ma sœur avions un poney et nous faisions un peu de parcours à obstacles avec lui. Ensuite, j’ai eu mon premier cheval. J’ai commencé par faire ce qu’on appelle du gymkhana, donc du baril et du slalom », a-t-elle ajouté.
Lorsqu’elle était jeune, Cléo assistait souvent à des rodéos avec ses parents. C’est ainsi qu’elle a été attirée par la course de barils, mais au final, elle a décidé de se diriger vers le « roping » (prise de veau au lasso).
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Source : Maryse de Billy. Information tirée d’un texte de Marion Carey, lanouvelle.net, 8 octobre 2025 ( Photo : Jonathan Roy)