L’autrice Carole Denis, originaire de Saint-Hyacinthe, a été inspirée par sa nièce Marie-Pier Béliveau et sa famille pour écrire le livre pour enfants « Panique dans l’érablière ». Le lancement a d’ailleurs eu lieu le 3 octobre 2025 à la Ferme Bélichel de Sainte-Sophie-d’Halifax qui est entre les mains de la septième génération.
Le livre Panique dans l’érablière, de la collection Les Passionnés des éditions Pétiller le changement, raconte une histoire familiale inspirée de la famille Béliveau. Il s’agit d’une histoire évocatrice, loufoque et fictive se déroulant dans l’érablière familiale, en s’inspirant de chaque membre de la famille dans la réalité, le tout en ajoutant un côté pédagogique.
« C’est le printemps, le temps des sucres, et Marie-Pier trépigne d’impatience. Elle s’élance dans l’érablière pour commencer la récolte… mais surprise : les seaux sont tous vides. Pas une goutte. Pas une trace. Rien sauf… un cornichon desséché et beaucoup de points d’interrogation. Qui aurait osé voler toute l’eau d’érable? Marie-Pier, bien décidée à résoudre le mystère, mène l’enquête. Pendant ce temps, dans une vieille cabane soi-disant abandonnée, deux petites créatures au regard beaucoup trop innocent complotent, la fourrure encore mouillée et les pattes pleines de preuves. Panique dans l’érablière est une aventure pleine d’humour, de mystère (et de sirop!), où les maladresses des uns et l’ingéniosité des autres mènent à des situations délicieusement absurdes. Parfait pour les enfants de 7 à 9 ans, ce livre allie suspense rigolo, cabane à sucre et bestioles attachantes… avec une petite touche collante en prime », peut-on lire dans le descriptif de ce livre pour enfants.
Dans les dernières pages du livre, l’autrice a ajouté un lexique de définitions de divers mots utilisés dans le domaine de l’acériculture. Une attention particulière pour Marie-Pier Béliveau, qui prône l’importance de faire connaître le monde de l’acériculture aux jeunes. « C’est un honneur que Carole se soit inspirée de nous. C’est une belle reconnaissance pour notre travail, mais aussi pour notre esprit de famille. Nous avons toujours travaillé en famille et pas seulement pendant la saison des sucres. De voir que ça a inspiré une histoire familiale, c’est un hommage à notre famille plus qu’au métier d’acériculteur. Pour les enfants, ça a amené un plus et c’est le fun de leur faire découvrir ce qu’est la production acéricole. Je trouve que c’est une belle reconnaissance. En plus, nous sommes une famille un peu pince-sans-rire, à l’humour facile, alors ça nous reflète bien », a confié la propriétaire de la Ferme Bélichel inc., Marie-Pier Béliveau.
Marie-Pier, la Ferme Bélichel et plaisirs d’érable
En plus d’avoir inspiré l’un des livres présentés par Carole Denis (elle a aussi lancé Les histoires que je me raconte : guide pratique pour me foutre la paix), Marie-Pier Béliveau et sa famille sont de grands producteurs de sirop d’érable et de produits dérivés.
Autrefois producteurs laitiers, ce changement de parcours a donné vie à une grande cabane à sucre entièrement rénovée et à des équipements à la fine pointe de la technologie. Associée avec son conjoint, Mme Béliveau explique ce changement de cap par les innombrables activités dans lesquelles la famille était impliquée. « Nous avions notre production laitière, à peu près 7000 entailles et une entreprise, St-Arnaud Électrique, et en plus nous sommes dépositaires pour Citadelle de 4500 barils. Donc ça faisait beaucoup de choses. Historiquement, nous sommes de grands passionnés acéricoles, donc en 2021 nous avons fait le switch », a mentionné la propriétaire.
C’est ainsi que le slogan « plaisirs d’érable » a vu le jour. L’étable vieille de 100 ans a été complètement rénovée. « Nous voulions une cabane qui était moderne et qui allait perdurer dans le temps pour nos enfants. Nous savons que nous leur laissons quelque chose de bien», a ajouté Marie-Pier Béliveau.
De plus, la Ferme Bélichel inc./Plaisirs d’érable offre une grande variété de produits dérivés de leur sirop d’érable, notamment du sirop vieilli en fût. « Nous avions goûté à ça et nous avons eu l’idée d’essayer nous aussi. Donc, nous avons commencé par faire du bourbon et nous avons fait plusieurs autres saveurs. Cette année, nous avons sorti à l’armagnac, ça vient vraiment d’un baril historique qui nous a été donné », a conclu Mme Béliveau.
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Source : Maryse de Billy. Information tirée du texte de Marion Carey, lanouvelle.net, 7 octobre 2025 et du site Internet Les Libraires (photos : page Facebook de Luc Berthold, député fédéral, Mégantic-L'Érable-Lotbinière,)