Gaith Boucher lauréat du prix Monseigneur-Parenteau

Gaith Boucher auteur-compositeur en prestation au Carrefour de L'Érable

Gaith Boucher lauréat du prix Monseigneur-Parenteau

Source : Carol Isabel, lanouvelle.net

Le chansonnier plessisvillois, Gaith Boucher, s'est vu remettre le prix Monseigneur-Parenteau 2013 en reconnaissance pour sa contribution au secteur culturel centricois.

Cette récompense annuelle allouée par la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec lui a été offerte lors d'une cérémonie tenue au Carrefour de L'Érable à Plessisville en plusieurs de nombreux invités du milieu.

Citoyen du Centre-du-Québec depuis 1998, Gaith Boucher est ainsi devenu le 32e récipiendaire de ce prix doté d'une bourse de 500 $ et le troisième dans la MRC de L'Érable après Odette Doyon en 2003 et Nicole Robitaille en 2009.

La contribution remarquable de l'auteur-compositeur-interprète à la chanson francophone, typiquement québécoise, et la fierté régionale qu'il évoque dans son premier album «Route 116» produit en 2012 ont séduit les membres du jury.

«Sa musique et ses chansons à saveur poétique amènent le public à prendre conscience des enjeux entourant différentes problématiques de notre société québécoise. Avec son premier disque compact, il est devenu un ambassadeur de la région centricoise», a indiqué Jean-Paul Gagnon, membre du conseil d'administration de la SSJB du Centre-du-Québec et président de la section locale de Plessisville.

Sa carrière de musicien à temps plein, qui a débuté il y a une douzaine d'années, l'a également transporté d'une région à l'autre du Québec avec une moyenne annuelle de plus de 160 spectacles. La SSJB a d'ailleurs fait appel à ses services à quelques reprises au cours des deux dernières années.

Gaith Boucher a d'ailleurs agi à titre de porte-parole des Jeudis en chansons en 2012 et présenté le spectacle de clôture de la 15e édition du concours régional J'affiche en français en plus de contribuer au succès de l'édition 2013 de la Fête nationale régionale de Victoriaville en assurant la première partie de la soirée. L'artiste de Plessisville s'est également impliqué dans plusieurs organismes culturels de la région.

La directrice générale de la SSJB du Centre-du-Québec, Gisèle Denoncourt, a de son côté encouragé le récipiendaire à poursuivre ses efforts connaissant son long parcours parfois semé de difficultés pour en arriver là où il en est aujourd'hui et a souhaité qu'il continue à promouvoir notre langue, histoire, culture et patrimoine à travers son œuvre et ses actions.

Un deuxième album

Le principal intéressé s'est dit très touché du prix Monseigneur-Parenteau qu'il accepte d'ailleurs avec humilité se rappelant qu’il est devenu patriotique très jeune.

«Ce qui me tient en vie aujourd'hui, c'est le fait que je chante en français. Partout dans les boîtes à chansons ou dans les bars, on me reconnaît parce que je chante du Québécois», de faire savoir l'auteur-compositeur-interprète.

«On me reconnaît parce que je chante Québécois»- Gaith Boucher

«Mon premier album m'a permis de montrer ce que je savais faire et de me faire connaître dans le milieu», de raconter celui qui lancera bientôt son second album à la suite d'une entente avec l'équipe de Bobby Bazini.

«J'y aborde des sujets plus lourds que dans mon premier album, et ce, dans un style qui me ressemble et sur de la musique un peu plus festive», d'indiquer Gaith Boucher qui peut aussi compter sur la collaboration de sa fille Stéphanie de retour en région qui va s'occuper de l'aspect promotionnel de sa carrière.

Il va sans dire que la cérémonie a été marquée par une prestation de Gaith Boucher qui, accompagné de sa choriste Nadia Martel, a interprété deux pièces du répertoire de son premier album, soit «Viens me voir» qui invite le public à découvrir sa région adoptive ainsi que la chanson «Route 116» transformée en «Route sans cesse» qui décrit parfaitement son parcours d'artiste et son exil de l'Abitibi pour venir habiter à Plessisville, dans le Centre-du-Québec.