Par mary claude savoie
Le dirigeant est le plus souvent le principal facteur limitatif de la croissance d’une entreprise!
Voilà ce qu’affirmait Yves Lanctôt de GAP coaching d’affaires dans le cadre d’un Midi du CLD le 1er octobre dernier.
Cette affirmation, placée dans son contexte, est pleine de bon sens. L’âme d’une entreprise, peu importe sa taille, demeure son fondateur. Tout au long de la croissance de cette entreprise, le rôle du fondateur est appelé à changer, à évoluer selon la quantité d’employés en place, le chiffre d’affaires, le volume de production, la diversification des produits ou des services, etc.
L’importance de découvrir le bon dosage et la prochaine étape
Au départ, lorsque l’entreprise démarre et parfois pendant plusieurs années, le savoir-faire (l’aspect technique) est très sollicité comme compétence de la part du dirigeant. On décrit alors le dirigeant comme L’ARTISAN, celui ou celle dont les compétences techniques sont cruciales.
L’étape suivante, ce sont les qualités de MANAGER qui prennent davantage de place. Yves Lanctôt parlait alors du « savoir-faire faire ». Ce sont les compétences relationnelles, le sens de la délégation, qui sont davantage recherchées chez le MANAGER. Plusieurs dirigeants de PME se trouvent à ce stade de la croissance de l’entreprise.
Dans le cas d’une grande entreprise, le CHEF D’ENTREPRISE fait appel au « savoir quoi faire », ses compétences stratégiques et analytiques sont appelées à maintenir ou développer l’entreprise.
Cette difficulté à passer d’un rôle à un autre, ou d’une étape à l’autre, explique peut-être que plusieurs dirigeants en arrivent à ne plus avoir de plaisir à diriger et s’épuisent. Curieusement, certains dirigeants croient - à tort - que le fait de « bouger » constamment donne l’impression aux employés qu’ils travaillent alors qu’ils se trouvent plutôt dans le rôle du manager et du chef d’entreprise, lesquels sollicitent davantage leurs aptitudes relationnelles ou analytiques.
Des notions pour développer et responsabiliser les membres de votre équipe
Comme 98 % des entreprises emploient moins de 100 employés (statistique québécoise) et que les dirigeants se trouvent donc majoritairement dans une position de MANAGER, j’ai l’intention de vous revenir, dans un prochain billet, avec quelques notions pour mieux développer son « savoir-faire faire ».