Sept étudiants de L’Érable se partagent 13 000 $ en bourses
Source : Steven Lafortune, lanouvelle.net
Pour une septième année, la Caisse Desjardins de L’Érable organisait sa Soirée jeunesse, où la persévérance scolaire et l’implication bénévole sont mises en valeur. Lors de cette soirée, sept étudiants se sont partagé 13 000 $ en bourses.
Jean-Patrice Dumont (Plessisville - électromécanique au CIFIT de Victoriaville) et Samuel Côté (Plessisville – Mécanique automobile au Centre de formation Vision 2020 de Victoriaville) ont reçu un montant de 1 000 $ pour leur formation professionnelle.
Pour leur part, Émilie Grenier (Plessisville – Soins infirmiers au cégep de Victoriaville) ainsi que Gabriel Mailhot (Plessisville – Technologie de l'électronique industrielle au cégep de Victoriaville) ont obtenu une somme de 1 000 $ pour leurs études collégiales.
Finalement, Marie-Élisabeth Bouchard (Plessisville – Baccalauréat en médecine à l’Université de Sherbrooke), Jean-François Labrie (Laurierville - Baccalauréat en agronomie à l’Université Laval) et Marie-Ève Germain (Plessisville – Baccalauréat en administration des affaires-marketing à l’Université du Québec à Trois-Rivières) se sont vus décerner une bourse de 3 000 $ pour leur cheminement universitaire.
De plus, sept lauréates ont gagné un montant de 200 $ pour leur engagement citoyen dans divers organismes. Il s’agit de Chloé Manningham, Maude Lessard et Julie Dussault (Laurierville), Johannie Laroche (Notre-Dame-de-Lourdes), Nadine Fortier (Saint-Pierre-Baptiste) ainsi que Maëlle Martineau et Allison Marcoux (Villeroy).
Un ambassadeur stimulant
L’animation de la soirée a été confiée à l’acteur Yan England, que l’on peut notamment suivre dans les téléséries Yamaska et Trauma, en plus de l’émission jeunesse Fan Club.
Énergique sur scène, le comédien n’a pas mis de temps à mettre le public dans sa poche. Il a entamé sa soirée avec une conférence de 30 minutes sur la persévérance et la poursuite de ses rêves. Il a d’ailleurs pris en exemple celui qu’il caressait depuis de nombreuses années, celui de marcher un jour sur le tapis rouge de la soirée des Oscars, ce qu’il a réussi à accomplir avec son court-métrageHenry.
Rencontré en coulisse, celui qu’on a également pu voir dans Watatatow, Les Débrouillards, Randam, Providence et Minuit, le soir a confié qu’il était important pour les entreprises des régions de s’impliquer auprès de la relève.
«C’est primordial. Nous avons tous des rêves, mais parfois, nous nous demandons comment on va faire pour y parvenir. C’est là que la persévérance entre en jeu. Cela prend de la débrouillardise et également de l’aide de nos proches, mais tout est possible», a-t-il expliqué.
Pour lui, ayant bénéficié d’un appui inconditionnel de ses parents, il trouve également essentiel de redonner aux autres, qu’il faut s’accrocher à ses rêves. «Je suis animateur de radio et de temps en temps, je lance l’invitation aux gens de venir une journée en studio pour voir qu’est-ce que l’univers de la radio. Des fois, il n’y a qu’une seule personne qui répond à l’appel, mais si elle a eu un flash en se disant que c’est ce qu’elle veut faire de sa vie, tant mieux», a-t-il commenté.
Le jeune homme a d’ailleurs soulevé qu’une seule visite d’une personne peut allumer une passion au fond de quelqu'un et que peu importe le temps ou même le chemin que nous allons prendre, il ne faut jamais perdre de vue ses objectifs. «On en ressort avec une confiance personnelle tellement forte qu’on dirait qu’il n’y a plus de frontières. Cette confiance permet aussi de se fixer de nouveaux rêves», a-t-il conclu.